Un lapinou à la maison
Lapinou, c’est le lapin de la classe de petite section de ma louloute. Je me demande bien d'ailleurs ce qu’il a pu faire de SI terrible dans ses vies antérieures pour mériter ce triste destin. Lapin de maternelle, quelle angoisse! Quoi qu’il en soit, les parents assurent la garde partagée de la boule de poils durant les week-ends et les vacances. Et vous l’aurez deviné, chers lecteurs, ce week-end c’était à nous de garder la bestiole. Du coup, quel sujet de rêve pour la petite page hebdomadaire du cahier de vie de Mademoiselle S.
Matériel nécessaire pour cet atelier :
- du papier
- Morceau de carton épais
- Un peu de laine
- Encre à peindre ou peinture (vert, jaune, bleu)
- Crayons
- Ciseaux
- Coton
- Tampons et encreur
- Pastels gras
Pour faire l’herbe de la verte prairie où Lapinou rêverai certainement de s’ébattre follement en compagnie de ses congénères on entortille un peu de laine autour du morceau de carton fort.
On trempouille allègrement le tout dans l’encre verte et on tamponne le bas de la feuille (Le bas de la feuille ai-je dit, Mademoiselle S !). Le résultat est plutôt sympa. On laisse le tout sécher un peu.
En attendant on part couper une pomme de terre en deux et on sort les pastels blanc, crème et jaune clair.
On fait une sorte d’étoile dans un coin de la feuille. On trempe la patate dans l’encre jaune et on l’applique sur l’étoile de pastels. Voilà un beau soleil, car Lapinou adore le soleil, oui messieurs dames.
On part « étudier » la bêêêêête et voir un peu comment est fait son pelage, où sont ses tâches et tout le toutim.
On dessine ensuite l'animal avec le sérieux d’une bande de chercheurs ayant trouvé un spécimen rare au fin fond de l’Amazonie.
On fait les tâches au crayon aquarelle, on découpe et on colle Lapinou dans l’herbe.
Et comme un ciel sans beaux nuages bleus n’est pas un ciel digne de ce nom, nous ajoutons quelques cumulus à l’aide d’un coton trempé dans l’encre à peindre bleue.
Quelques papillons dans le ciel, des myriades de fleurs dans le vert de la prairie agrémenteront le côté bucolique de ce tableau. Le tout étant fait à l’aide de tampons encreurs.
Dernière touche au tableau : le mot « Lapinou » des fois qu’il ne se reconnaisse pas (l’ingrat) et voilà une belle œuvre d’art à ajouter à notre collection déjà bien fournie. Va d’ailleurs falloir que je pense à ouvrir une annexe du Louvre à la maison.
(Ah, ma fille, toujours superbement coiffée!)
Ils sont beaux, ils sont fiers mes zous. Pour ma part je trouve qu’ils ont fait du beau travail. Qu’en pensez-vous (Hé Fazeur t’as vu ? Je n’ai pas mis « vous en pensez quoi !")?